MONTGAILLARD Eglise Saint Gilles
Jusqu’aux guerres de religion, deux lieux de cultes existent à Montgaillard :
- Le prieuré Saint Gilles édifié au début du XIVème siècle
- Une chapelle seigneuriale, Notre Dame de Pitié,
En 1569, les protestants saccagent l’église Saint Gilles et la chapelle seigneuriale.
En 1756, l’église Saint Gilles est reconstruite. Dans le cimetière, excentré par rapport au village actuel, du prieuré Saint Gilles, il ne reste aujourd’hui, qu’un clocher à mur triangulaire percé de 3 baies, ainsi que 2 clefs de voûtes exposées dans le porche de l’église actuelle.
Au Concordat de 1801, la chapelle devient église paroissiale et prend le vocable de l’ancienne église du prieuré Saint-Gilles.
Décrite dans un état de délabrement avancé dans la première moitié du XIXème siècle, les travaux de restauration de 1849 à 1852 s’assimilent à une reconstruction quasi-totale de l’édifice, à l’exception du petit porche remployé : construction d’un bas-côté et d’un clocher, reconstruction du sanctuaire et de toutes les voûtes.
Le Maître autel en marbre est exécuté en 1851 par le marbrier de Saint-Sever, Louis Spazzi, selon les inscriptions sur les côtés. Le tombeau est orné d’un triangle trinitaire en gloire.
Le vitrail représentant le christ en croix est exécuté en 1983 par Gérard Dupré.
L’autel « du bas-côté gauche » du XIXème siècle, à l’origine autel de Saint Gilles, est actuellement voué au culte de Saint Joseph.
L’ensemble de l’autel de la vierge est le maître autel de l’ancienne église priorale et paroissiale Saint Gilles.
La statue en bois doré de Saint Gilles, du XIXème siècle, est maintenant placée dans un bas-côté. Le légendaire ermite bénédictin est revêtu d’ornements sacerdotaux séculiers, et il est accompagné de son attribut traditionnel, la biche qu’il aurait sauvée des chasseurs du roi Flavius. Sur le piédestal moderne sur lequel sont fixés deux éléments en remploi : le médaillon en marbre, gravé d’une mitre et du monogramme du saint, qui ornait le tombeau de son autel, et un panneau en bois, sculpté d’armoiries épiscopales, provenant du lambris posé en 1657 par le curé Daniel Filhot dans le choeur de l’ancienne église priorale.
Les 4 tableaux consacrés à la vie du Christ sont des peintures marouflées des années 1937 – 1938 du peintre André Trébuchet, grand prix de Rome.
Le tableau de la mise au tombeau est une copie d’un tableau du Titien commandé en 1869 au peintre Léon Lejuste et déposée par l’Etat en 1872.