
BAHUS JUZANX Église Sainte-Madeleine
En 1571, l’église est une annexe de l’église de Sarraziet. En 1833, l’église est rattachée à la commune de Montgaillard et depuis 1883 l’église est sur la commune de Montsoué.
L’église de fondation romane dont subsiste le chevet est reconstruite après la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion en 1569, les troupes protestantes de Sauscé Dayres, ayant pillé les ornements et rompu les cloches.
Sur l’arcade entre la nef et le collatéral, l’agraphe datée de 1672 mentionne le nom du curé Jean Capbert (desservant de 1670 à 1703).

En 1728 sont acquis un nouveau tabernacle en chêne doré et sa garniture de six chandeliers (dont quatre subsistent aujourd’hui).
En 1735, un grand retable du sculpteur Garat vient compléter ce décor. Le retable est entouré de deux ermites, à gauche Saint Jérôme et à droite Saint Antoine abbé et au-sommet du retable Sainte Madeleine.
En 1832, l’ancien clocher à flèche, placé à l’angle nord-ouest du vaisseau, est reconstruit au-dessus de l’entrée sud-ouest en 1840.
La nef est plafonnée en 1836 et un nouvel autel de la Vierge est installé.
Le chœur est également plafonné en 1844 et le maître-autel est restauré.
Le tableau de l’autel est remplacé par une image de l’Immaculée Conception après la proclamation du dogme par le Pape Pie IX en 1854.
Dans le chœur, un fragment de mosaïque, de la fin du IVème ou début du Vème, provient des alentours de l’église.

L’autel du collatéral, nouvellement dédié à la vierge est « refait à neuf » en 1836. Dans la niche du rétable, la statue de la Vierge de Notre Dame de Lourdes a remplacé une statue de l’Immaculée Conception déplacée dans l’église de Boulin à Montsoué.
En 1885, d’importants travaux sont entrepris : consolidation des murs par des contreforts, réfection de l’encadrement des baies, destruction d’une chapelle dédiée à saint Roch sur le flanc sud de la nef et reconstruction totale de la sacristie.
En 1940, le sommet du clocher effondré est remplacé par un beffroi en bois.

Les stations du chemin de croix sont une copie des peintures de Louis Beau commercialisées à la fin du XIXème siècle.
Dans le collatéral, un vitrail représente Sainte Madeleine.
